Faial, l’île au phare perdu

Faial est probablement l’une des île des Açores les plus connues ! Sa renommée vient principalement de son port qui est une halte presqu’obligatoire pour tout marin effectuant la Transatlantique. De plus, tout bon marin faisant un stop à Faial se doit de passer dans le très vénérable café des sports (Peters Cafe), afin d’y laisser un fanion dédicacé. Celui-ci rejoint alors la collection affichée aux murs depuis plus de 100 ans !  

Nous vous rassurons tout de suite, Faial, ce n’est pas juste un port, une légende et un café. En effet, Faial, comme les autres îles des Açores, bénéficie de ses particularités qui valent le détour ! D’abord la grandiose Caldeira, qui permet de voir toute l’île si on en fait le tour. Ensuite le phare perdu au milieu des terres suite à une éruption volcanique dans les années 50. Enfin, le centre d’interprétation du volcan, caché sous terre non loin de ce fantomatique phare est un incontournable.


Jour 1 – Arrivée à Faial

Depuis le Covid, il est obligatoire de relier l’archipel central en avion. En effet, il n’y a plus de bateaux qui opèrent la liaison depuis Sao Miguel. Ce court trajet en avion (1heure environ) donne un aperçu des îles constituant le groupe central. Cette balade dans les airs offre une vue imprenable sur le Pico. Coup de coeur assuré!

N’ayant pas (encore) réservé de voiture, c’est en taxi que nous avons rejoint le camping de la Praia do Almoxarife (4EUR/personne). Ce camping est situé au bord de la plage et avec vue sur le Pico. Selon le réceptionniste du camping, la vue sur le Pico permet d’anticiper la météo. S’il pleut à Pico, 2 heures plus tard, elle sera à Faial. On fait comme on peut sur cet archipel à la météo aussi capricieuse qu’imprévisible.

Vu l’heure d’arrivée tardive, il était trop tard pour faire un bbq au camping. N’ayant pas encore trouvé de gaz, nous nous sommes donc rendus dans le seul restaurant ouvert et accessible à pied (restaurante Minimar). On ne recommande pas.

Voir notre catégorie Nos Conseils pour trouver du gaz.

Photo du Mont Pico depuis l'île de Faial.
Mont Pico

Jour 2 – Exploration de l’île de Faial & le musée du Volcan

2.1. Au gré de la route côtière

N’étant pas des experts de la mobylette, la météo capricieuse (et donc les routes glissantes) nous a découragés pour visiter l’île à 2 roues. Par chance, on a pu louer la dernière voiture disponible à Horta. Cap donc sur Horta, en stop cette fois.

Après avoir récupéré la voiture, nous avons pris la route principale qui longe la côte est. Régulièrement, nous faisions des incursions vers le centre de l’île pour profiter des petites routes désertes (et en moins bon état) et des vues splendides sur la nature. L’île regorge de réserves naturelles et de lieux de pique-nique aménagés et agréables, on en a bien profité.

Sur la route pour nous rendre au phare de Capelinhos, nous avons fait la balade Rocha da Faja près de Praia do Norte (balade circulaire, difficulté medium, 5km, 2h30). Ce n’était pas notre balade préférée (la météo n’a pas aidé), à refaire on vous recommanderais plutôt la balade à Ribeirinha, qui offre des vues imprenables sur Pico (oui, oui, toujours ce fameux Pico).

Photo de Praia do Norte à Faial.
Praia do Norte

2.2. Le phare de Capelinhos sous la pluie & le Musée du Volcan

C’est sous la pluie (et heureux de ne pas avoir loué de mobylette), que nous nous sommes réfugiés dans le musée du Volcan de Capelinhos. Ce magnifique musée explique pourquoi le phare de Capelinhos semble perdu au « milieu » de l’île suite à l’éruption volcanique de 1957. L’exposition explique également la naissance de l’archipel des Açores et les incroyables différences géologiques entre des îles pourtant si proches. Bref, un Must si vous visitez Faial et un refuge génial en cas d’averse.

L’entrée du musée permet également de monter tout en haut du phare. Vu le déluge lors de notre visite, monter en haut du phare permet d’apprivoiser du bout des doigts la vie d’un gardien de phare lorsque la météo est orageuse. Autant dire qu’on ne faisait pas les malins sur l’échelle sous la coupole du phare.

De retour au camping sous la pluie (et toujours sans gaz), nous avons dîné d’une petite salade home-made.

Photo depuis le phare de Capelinhos sous la pluie
Phare de Capelinhos sous la pluie

Jour 3 – Randonnée au Caldeira Grande & le phare de Capelinhos

3.1. La Caldeira do Cabeço Gordo

Lorsque nous nous sommes levés, le sommet de l’île de Faial était visible. Météo parfaite donc pour visiter la Caldeira. La Caldeira do Cabeço Gordo, ou Caldeira Grande est un cratère de volcan qui culmine au sommet de Faial.

Après avoir admiré la vue depuis le Parking de la Caldeira, nous avons fait la randonnée qui fait le tour de la Caldeira (circulaire, facile, 6,8km, 2h30). La météo a fort varié pendant la randonnée et à certains moments nous avons cru nous envoler.

Photo de la Caldeira do Cabeço Gordo à Faial.
Caldeira do Cabeço Gordo

3.2. Le phare de Capelinhos sous le soleil

Mais la météo aux Açores a cette faculté de changé en une fraction de seconde et/ou d’être différente au centre de l’île et à la côte. Cette fois c’est sous le soleil que nous avons (re)découvert et admiré le phare de Capelinhos. Tellement plus gai sous le soleil d’explorer les environs du phare, de prendre de la hauteur et d’admirer la force de la nature. Avec les explications du musée la veille, nous avons réellement compris les conséquences de l’éruption volcanique en voyant le résultat sous nos yeux.

Photo du phare de Capelinhos à Faial sous le soleil.
Le phare de Capelinhos

3.3. Les piscines naturelles & le Monte de Guia

Pour cette dernière après-midi, nous avons été nous baigner aux piscines naturelles de Varadouro. Nous avons terminé la journée à Horta en montant sur le Monte de Guia pour profiter de la vue sur le port d’Horta en faisant une partie de la randonnée Entre Montes (facile, circulaire, 3,4km, 1h30).

Après avoir rendu la voiture de location, nous sommes allés à l’hôtel Azoris Faial Garden afin d’y profiter de la piscine et du sauna. En réservant à la dernière minute sur booking, nous avons payé 60,64 EUR pour une nuit.

Nous n’avions plus besoin de la voiture à Horta. En la rendant la veille de notre départ, nous évitions un jour de location en plus. Jouer sur les dates permet en outre de trouver une voiture quand tous les loueurs déclarent ne plus en avoir de disponible. Lisez nos astuces sur la page qui y est dédiée.

Nous avons passé une des meilleures soirées de notre séjour au Peter Café Sport à Horta. Les plats sont succulents et les Gin tonics sont à tomber! Ils ont même des gins appréciés par ceux qui n’aiment pas le gin^^. D’ailleurs, si vous souhaitez embarquer sur un voilier en partance pour une Transat’, c’est The place to be! Les recherches d’équipage sont affichées par dizaine au Café des Sports et il y a fort à parier que vous rencontrerez même le skipper au bar. Bref, un endroit incroyable et à ne surtout pas manquer!


Jour 4 – Ate já Faial, nous reviendrons bientôt!

Avant de quitter Faial, il nous restait à explorer Horta. Si la ville n’a rien d’extraordinaire, le port par contre est captivant! Il y règne une ambiance incroyable grâce aux nombreux voiliers et aux aux fresques peintent sur les pontons par les marins effectuant une Transat’. On a pleinement profité des desseins, à imaginer la vie sur un voilier, ce qui avait poussé ces personnes a prendre le large, à faire escale aux Açores,…

Cette dernière balade a clôturé notre séjour à Faial et nous avons embarqué sur le ferry à destination de Madalena (Pico).

Photo du ponton du port de Faial.
Port de Faial

Galerie